"Le pouvoir est maudit, c'est pourquoi je suis anarchiste."
(Louise Michel)

Posted: mars 1st, 2013 | Author: | Filed under: General | Commentaires fermés sur

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Posted: février 13th, 2013 | Author: | Filed under: General | Commentaires fermés sur

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Débat autour des émeutes de Villiers-le-Bel de 2007

Posted: janvier 6th, 2013 | Author: | Filed under: General, Textes qu'on aime bien | Commentaires fermés sur Débat autour des émeutes de Villiers-le-Bel de 2007

Débat avec le collectif Angles morts autour du livre sur les « Vengeance d’Etat, Villiers-le-Bel : des révoltes aux procès », émeutes de Villiers-le-Bel en 2007 + Concert,  à l’Athénée Libertaire le 26 Janvier à partir de 16h00 pour le débat.

Extraits de l’introduction de l’ouvrage :

« Le 25 novembre 2007, à Villiers-le-Bel, deux adolescents, Lakhamy Samoura et Moushin Sehhouli, meurent. Leur moto a été violemment percutée par une voiture de police. Refusant la version officielle d’un « accident », les habitants descendent dans la rue. Les premiers affrontements éclatent lorsque la nuit tombe. La révolte du quartier dure plusieurs nuits, pendant lesquelles la police est tenue en échec. La vengeance de l’État s’exercera quant à elle pendant de longues années.

En février 2008, les forces de l’ordre organisent une grande descente à Villiers-le-Bel, procédant à de très nombreuses arrestations. S’ensuit alors une succession d’affaires judiciaires, dont un procès en juillet 2009 pour « jets de pierre ». Mais le gouvernement veut frapper plus fort. Il lui faut encore réaffirmer son autorité, quitte à punir des boucs émissaires au cours d’un procès exemplaire. Il a besoin de rappeler à l’ensemble de la population, mais plus particulièrement aux habitants des quartiers populaires, que la moindre velléité de révolte sera étouffée par tous les moyens qu’il a à sa disposition.

Le 21 juin 2010 s’ouvre le procès en cour d’assises des tireurs présumés de Villiers-le-Bel. Cinq inculpés se retrouvent dans les engrenages de la machine à broyer judiciaire. Alors qu’aucune preuve matérielle n’étaye l’accusation, Abderrahmane Kamara, Adama Kamara, Maka Kanté, Samuel Lambalamba et Ibrahima Sow risquent la perpétuité pour « tentatives d’homicides volontaires au préjudice de fonctionnaires de police dans l’exercice de leur fonction et ce, en bande organisée ». Pour combler l’absence de preuves, la Justice et la police ont lancé un appel à la délation avec promesse de rémunération. Les témoignages anonymes ainsi récoltés constitueront un des seuls éléments à charge dans un procès qui s’annonce comme une farce tragique. »

Lire la suite :
http://www.acontresens.com/contrepoints/societe/47.html


Liberté pour notre frère Peppe Sghigno

Posted: novembre 28th, 2012 | Author: | Filed under: Affiches, General, Textes qu'on aime bien | Commentaires fermés sur Liberté pour notre frère Peppe Sghigno

Au bord du précipice

Le chômage augmente, les prix augmentent, les salaires diminuent, de nouveaux et anciens impôts pillent les poches de ceux qui ont moins alors que les privilèges des puissants deviennent encore plus odieux, les espaces de liberté diminuent et de lâches abus sont perpétrés au nom de la sécurité. Les prisons et les rues se remplissent d’une armée de nouveaux pauvres, tandis que l’argent et le pouvoir se concentrent entre politiciens, banquiers et multinationales toujours plus arrogantes qui ravagent des populations entières avec des guerres et des désastres écologiques, juste pour faire tourner l’économie et s’enrichir.

“Bandits et rebelles, nous vous casserons les reins”

La peur d’une contestation indomptable et sauvage comme celle en Grèce effraye les classes dirigeantes qui commencent à déclencher des attaques préventives, dans l’espoir d’endiguer le fleuve en pleine crise sociale. La si chère démocratie permet la dissidence en son sein, le même cadre avec lequel elle enferme ceux qui passent les frontières, opprime les classes les plus défavorisées, tue ceux qui ne peuvent se défendre, empoisonne ceux qui travaillent dans ses usines, affame et exploite ceux qui travaillent pour elle. Le terrain de la démocratie et du capital est un enclos où les gens ne sont que du bétail, bœufs dociles emmenés à l’abattoir. Gare à celui qui se plaint pendant qu’il est marqué au fer rouge, gare à celui qui rue pendant qu’on lui arrache ses dents, gare à celui qui tente de franchir la clôture. Sous le fascisme, l’État a inventé un crime spécial (l’article 270bis, toujours en application) : il suffit de seulement penser à se coaliser contre lui pour récolter prison et vexations. D’un bout à l’autre de l’Italie, 4 opérations différentes se sont succédées en 3 mois, conduisant à l’incarcération d’une dizaine d’anarchistes, enquêtant sur une centaine d’autres et perquisitionnant une centaine de domiciles. Sans oublier les lourdes peines prononcées en véritables représailles contre les manifestants du G8 de 2001 ou les incarcérations préventives d’opposants au TAV.

“Nous luttons, vous votez”

Nos compagnons, amis et proches, ne sont pas surpris par le traitement qui leur est infligé, ils savent qu’ils sont punis uniquement pour avoir eu le courage de sortir de l’enclos. Pendant que des troupeau apeurés beuglent leur désaccord entre une pétition, une élection et un sit-in, quelques individus à eux seuls informent, démasquent et attaquent les structures criminelles du système. Les banques criminelles brûlent, les agences de recouvrement des impôts affameuses sautent en l’air, les industriels éco-assassins s’effrayent. Pendant que des troupeaux demandent une loi, un travail, une laisse à leur boucher, des communautés alternatives basées sur l’autogestion, l’entraide, le refus de la délégation naissent dans les vallées rebelles de la domination des puissants. Des poignées d’individus, qui très souvent ne se connaissent même pas, agissent selon leur habileté et possibilité, qui en écrivant un message sur un mur, sur internet ou sur un tract, qui en ralentissant et sabotant les structures qui font de la vie un enfer.

“Nous ne demandons pas de futur, nous nous emparons du présent”

Nous ne sommes pas naïfs et nous savons qu’un fossé énorme, fait de souffrance et de ruines fumantes, sépare ce système d’exploitation et de haine d’une société sans esclaves ni maîtres, sans dieux ni religions, sans États ni nations. Mais en prendre acte ne suffit pourtant pas. Pour ne pas en être des complices plus ou moins conscients, on doit agir pour reprendre le contrôle sur nos vies, et que ceux qui se sentent en sécurité maintenant ne se leurrent pas : le sol est glissant au bord du précipice, et il n’y a nulle part où trouver refuge. Prendre position maintenant, individuellement, sans attendre délégations, partis, syndicats, médias, avant-gardes et masse, toutes ces vieilleries désormais ridicules du siècle passé, peut faire la différence, parce que c’est seulement dans la lutte pour la liberté que la vie devient digne. Le présent est un laboratoire où expérimenter ce qui adviendra ; sans présent, tout appel au futur est un cri vide qui se perd, muet, dans l’espace sourd.

Liberté pour notre frère Peppe Sghigno. Liberté pour tous les compagnons en prison !
Solidarité avec Gimmy et tous les compagnons en cavale poursuivis par les États !!
Solidarité avec tout ceux qui dans le monde combattent par l’action directe l’oppression de l’État et du capital !!
Arrêtons l’acharnement thérapeutique auquel est soumis cette société mourante, mettons un terme à ses souffrances, foutons par terre le système !!